Anvers commémore - Circuit cycliste La résistance à Anvers
Fin mai 1940, Anvers est occupée pour la deuxième fois. Comme lors de la Première Guerre mondiale, une petite partie de la population refuse de se résigner à la domination allemande. Hommes et femmes, bourgeois francophones et communistes, juifs et catholiques, droite et gauche : la résistance est aussi diverse que la ville elle-même. Anvers devient le plus important centre de résistance en Flandre pendant la Seconde Guerre mondiale.
Tous les grands groupes de résistance nationale y sont actifs, comme le Front de l'Indépendance, la Légion belge (qui deviendra plus tard l'Armée secrète) et le Mouvement royal national. La Brigade blanche est même originaire de la ville de l'Escaut. Les membres de ces organisations impriment des journaux clandestins, recueillent des informations pour les Alliés, commettent des attentats ou aident les gens à se cacher. Mais les gens ont également résisté à l'occupation de manière individuelle en commettant des actes de sabotage ou en aidant les clandestins et les Juifs.
Les forces d'occupation et leurs collaborateurs ont riposté durement. Environ 10 % des quelque 150 000 résistants belges n'ont pas survécu à la guerre. Après la libération, divers "statuts de reconnaissance nationale" sont publiés. Mais tout le monde n'y trouve pas son compte. La contribution des femmes, par exemple, n'est pas toujours appréciée. La résistance n'occupe pas non plus la place qu'elle mérite dans la mémoire publique flamande.
Avec cette application, passez à vélo devant les lieux où diverses formes de résistance ont été commises. Écoutez les histoires souvent oubliées des résistants.
Cet itinéraire a été commandé par la ville d'Anvers dans le cadre de Antwerpen Herdenkt (www.antwerpenherdenkt.be).
Concept et texte : Memory Collective
Audio : Studio Sonart
Lieux de la photographie : Sigrid Spinnox
📏 environ 16 km